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Spectacle vivant

Les larmes de Barbe-Bleue

du 07 Novembre 2017
au 10 Novembre 2017
Déroulant le fil de sa vie passée et reparcourant les scènes de l’opéra, Judith ouvre pas à pas une réflexion sur l’Histoire, décortique les subtilités musicologiques de l’opéra de Bartók et construit une archéologie visuelle et auditive de nos larmes.
COMMUNIQUE DE PRESSE.
D’où viennent les larmes qui inondent Le Château de Barbe-Bleue, l’unique et génial opéra de Béla Bartók ? Mathieu Bauer propose de nous y plonger et d’en remonter le cours avec la comédienne Évelyne Didi pour guide.
 
« Ton château pleure ! » : l’opéra de Bartók s’ouvre sur l’étonnement inquiet de Judith, la quatrième et dernière femme en date de Barbe-Bleue. Quel est cet étrange château qui suinte la mélancolie de son propriétaire ? Et que signifie ce lac de larmes découvert plus tard derrière la sixième porte ? Le metteur en scène et musicien Mathieu Bauer s’empare de ces questions et confronte l’opéra aux textes du philosophe Georges Didi-Huberman pour interroger la puissance active de nos émotions sous la forme d’une enquête qui se déroulerait des années après les faits. Enfermée derrière l’ultime porte du château, celle qu’elle n’aurait jamais dû ouvrir, Judith rejoue le scénario, fouille et traque les indices qu’elle n’a pas su déchiffrer à temps. De quoi cette émotion est-elle le signe ? Que cache Barbe-Bleue aux yeux du monde ? Quels sont ces armes, ce sang et ces paysages mélancoliques dissimulés derrière les portes du château ? Déroulant le fil de sa vie passée et reparcourant les scènes de l’opéra, Judith ouvre pas à pas une réflexion sur l’Histoire, décortique les subtilités musicologiques de l’opéra de Bartók et construit une archéologie visuelle et auditive de nos larmes.
 
La préoccupation majeure de Mathieu Bauer est de trouver des formes susceptibles de traduire les enjeux de notre époque. Guidé par l’idée d’un théâtre qui mêle intimement la musique, le cinéma et la littérature, où le montage est pensé comme instrument du décloisonnement entre les formes artistiques, Mathieu Bauer travaille à partir de matériaux très divers : des articles de presse, des essais, des romans, des films, des opéras et des pièces de théâtre. Il compose de nouvelles partitions qui articulent le rythme, le texte, le chant et l’image. C’est la singularité de son travail et la grammaire de sa pratique théâtrale.

Publié par Benoît Montigné

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