sonore
visuel

histoire et actualité
des arts sonores
et audiovisuels

S'inscrire à la newsletter

Marie Cool / Fabio Balducci
Le sixième numéro de la revue explore les méandres des espaces de production et autres paysages sonores, notamment à travers les œuvres de Marie Cool Fabio Balducci, Martin Kersels, Raymond Gervais, Janet Cardiff & George Bures Miller ou Dan Peterman, de la performance de Marcel Broodthaers au Speakers' Corner, de la revue Audio Arts.

 

Le sixième numéro de la revue d'art contemporain sur le son (textes critiques et monographiques, analyses historiques, entretiens, interventions d'artistes...) explore les méandres des espaces de production et autres paysages sonores, notamment à travers les œuvres de Marie Cool Fabio Balducci, Martin Kersels, Raymond Gervais, Janet Cardiff & George Bures Miller ou Dan Peterman, de la performance de Marcel Broodthaers au Speakers' Corner, de la revue Audio Arts. Avec des interventions inédites d'Arnaud Maguet et de Cocktail Designers.
 
Intrinsèquement lié à son contexte de diffusion et de propagation – que celui-ci relève du projet architectural, de l'espace clos, intérieur (au propre comme au figuré), extérieur et/ou public –, le son définit des aires de production à géométrie variable au sein desquelles se déploie un panel d'interventions plus ou moins créatives et préméditées.
En dépit de leur relative dématérialisation au fil du temps, le studio d'enregistrement et l'atelier d'artiste apparaissent aujourd'hui encore comme les archétypes de lieux retirés du monde, propices à l'introspection et l'expression d'une sensibilité susceptible d'être captée et fixée sur un support. La scène permet quant à elle la (re)présentation, a priori en public, de discours, d'actions et autres performances pouvant par ailleurs habiter temporairement formats standards et surfaces circonscrites, maquettes et modèles réduits. Suggérant une potentielle activation passée ou à venir, ces « zones » fonctionnent en tant qu'unités de mesure, partitions ou terrains de jeux dans lesquels il est parfois possible d'entrer et de circuler. Il en résulte des effets d'échelles et d'imbrication, voire de mise en abîme, notamment par l'implantation d'espaces autonomes dans l'enceinte même du lieu d'exposition, donnant ainsi au visiteur l'impression d'évoluer à l'intérieur d'une boîte dans la boîte.
En outre, le progrès des techniques de production comme de diffusion du son a favorisé l'émergence et le développement d'une « écoute en marche », un contenu désormais nomade accompagnant l'auditeur et venant se mêler à son environnement. Par l'intermédiaire de structures telles que le podium, l'estrade ou le Speakers' Corner, l'espace public offre la possibilité de donner libre cours à la parole, la diversité des points de vue, y compris les plus radicaux et décalés, y ayant – du moins en théorie – droit de cité. 
Ces différents motifs dessinent les contours d'une multiplicité de « paysages sonores » qui, parasités et « augmentés » par des phénomènes exogènes souvent aléatoires, participent de notre perception de la réalité et du quotidien.

 


Les autres actualités

Chargement des actualités...