Samstag aus Licht (Samedi de Lumière) appartient au cycle de sept opéras auquel Stockhausen consacra tous ses efforts entre 1977 et 2003. Chaque opéra de Licht est dédié à un jour de la semaine, auquel correspond une planète et une organisation très stricte de la symbolique et du rituel. Placé dans l’orbite de Saturne, Samedi est la journée de Lucifer, et, selon les mots du compositeur, le jour de la mort, de la danse de la mort, de l’adieu et du passage à la lumière. Lucifer y est représenté par une basse, un tromboniste et un danseur ; il incarne l’un des archétypes de toute l’œuvre, face à Eva et Michael. Sur scène, un flamboiement musical et visuel : cérémonie, incantation, cauchemars infantiles se partagent cette journée qui se terminera hors de la Cité de la musique, dans l’église Saint-Jacques-Saint Christophe, sur les adieux de Lucifer, l’envol de la corneille et la brisure des noix. Une création sonore et poétique, chorégraphique et visuelle, portée par les forces artistiques et l’engagement total du Balcon.

 

Maxime Pascal direction musicale et conception

Damien Bigourdan direction scénique et conception

Nieto création visuelle et conception

Florent Derex projection sonore

Pascale Lavandier costumes

Myrtille Debièvre scénographie

Marguerite Lantz accessoiriste

Catherine Verheyde création lumière

Agathe Cemin assistante à la mise en scène

 

Interprètes

Damien Pass basse (Lucifer)

Alphonse Cemin piano (Joueur du rêve de Lucifer)

Claire Luquiens, Julie Brunet-Jailly flûte (Chat noir Kathinka)

Alice Caubit [la vue], Akino Kamiya [l’ouïe], Frédéric Blondy [l’odorat], Arthur Lavandier [le goût], Othman Louati [le toucher], Clotilde Lacroix [la pensée] (Les six sens mortels)

Emmanuelle Grach (danseuse à rubans)

Henri Deléger trompette (Michael)

Mathieu Adam trombone (Un diable à trombone)

Guy Didier orgue

Emilie Fleury chef de choeur