COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 

Comme une suspension dans le brouhaha de mots et commentaires qui saturent nos quotidiens, la 4e édition d’Échelle Humaine prend le temps de récits tissés dans la durée, racontés en silence, composés en commun.

 

En écho au portrait consacré, par le Festival d’Automne, à la chorégraphe Lia Rodriguez, Échelle Humaine accueille le tout premier solo de l’un de ses acolytes de longue date, Marcelo Evelin. Ai, Ai, Ai fut créé à New-York au milieu des années 90. Le tout jeune chorégraphe brésilien y revisitait ses racines, ses joies et ses attachements dans une promenade saudade entre présent et mémoire. Il le reprend ici, plus de deux décennies plus tard, imperceptiblement revêtu de la patine du temps.

 

Flora Détraz, elle, se laisse envahir par des postures et des voix qui ne sont pas les siennes : mimiques, chuchotis et bruits d'animaux fabriquent en son sein des discours inédits, et un troublant décalage entre l’image et le son.

 

Durant le weekend, Tiago Rodrigues donne trois représentations exceptionnelles de By Heart, magnifique ode aux textes et à sa grand-mère Candida, actualisée chaque soir par le public. Le film de Ligia Lewis, deader than dead, est diffusé en continu. La philosophe Emma Bigé et la performeuse Antonija Livingstone fomentent une conférence-sieste intitulée « ... et ce sera un endroit où les refuges ne sont pas nécessaires et tu te rendras compte que tu y étais depuis le début ». Le PEROU (Pôle d’exploration des ressources urbaines) met en partage son formidable projet de bateau de sauvetage en mer, le NAVIRE AVENIR, œuvre collective à faire, à écrire, et à venir.

 

Deux Warm Up Sessions ponctuent cette semaine aux multiples langages : l’une avec Ana Pi, l’autre avec Sandrine Lescourant, dit Mufasa.

 

Programmation : Amélie Coster

 

Présenté avec le Festival d’Automne à Paris.