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Bernard Heidsieck © Françoise Janicot

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Hommage à Bernard Heidsieck

16 Septembre 2015
Bernard Heidsieck (1928-2014) fut, avec François Dufrène, l’inventeur de la poésie sonore francophone de la seconde moitié du XXe siècle.

 

PRESSE. Bernard Heidsieck (1928-2014) fut, avec François Dufrène, l’inventeur de la poésie sonore francophone de la seconde moitié du XXe siècle. Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages et enregistrements (Poèmes-partitions, Biopsies, Passe-partout ou encore Respirations et brèves rencontre), il assuma pendant trois ans la présidence tournante du Festival Polyphonix. Un hommage collectif lui est rendu dans la salle même où, à l’époque de la Revue Parlée de Blaise Gautier, il est très souvent intervenu, de vive voix.
 
Avec Julien Blaine, Esther Ferrer, John Giorno, Joël Hubaut, Arnaud Labelle-Rojoux et Michèle Metail
Une proposition de Jean-Jacques Lebel et de l’association Polyphonix.
 
entrée libre
 
Organisateur : DDC / Paroles, J-P Criqui

Publié par Benoît Montigné


BIOGRAPHIE(S)

ARTISTE /

Bernard Heidsieck

 

« Né à Paris en 1928. Ex directeur adjoint à la banque française du commerce extérieur. Grand prix national de poésie 1991.
Ex-président de la commission poésie du Centre National du Livre.
 
Il est l’un des créateurs, à partir de 1955, de la Poésie Sonore et, à partir de 1962, de la Poésie Action. 1955 : Premiers Poèmes-Partitions et, à partir de 1959, utilise le magnétophone en tant que moyen d’écriture et de retransmission complémentaire. De 1963 à 1969 : 13 Biopsies.
De 1969 à 1980 : 29 Passe-Partout. De 1978 a 1986 Derviche/Le Robert (26 poèmes sonores) Depuis 1988 : Respirations et brèves rencontres (60 poèmes). A organisé à Paris le Premier Festival International de Poésie Sonore, en 1976, à l’Atelier Annick Le Moine, et (en association avec Michèle Métail), les Rencontres Internationales de Poésie Sonore à Rennes, au Havre et au Centre Georges Pompidou. A participé de nombreuses années au Bureau d’organisation de Polyphonix dont il a assumé la présidence un certain temps. II a réalisé plus de 540 lectures Publiques de ses textes dans une vingtaine de pays.
Dès 1955, Bernard Heidsieck décide de rompre avec la poésie écrite, couchée sur la page, pour la sortir hors du livre, la mettre debout, en mouvement. À une poésie passive, il oppose une poésie active, qui, au lieu d’attendre un hypothétique lecteur, va à sa rencontre. Une poésie donc qui réfléchit la notion d’impact, en s’inscrivant au présent dans la langue.
 
Cette poésie, désaffublée de tout pathos, se réinvente à chaque instant pour mieux rendre compte de ce qui compose notre quotidien : notre univers sociétal, politique, économique, mais également intime… que ce soit dans ses principaux événements, ou encore dans son extrême banalité.
Pour être toujours plus collé à la peau des choses, Bernard Heidsieck n’hésite pas à s’émanciper de tous les formalismes, à traiter la langue comme une matière qui s’étire, se pulvérise, se multiplie, s’atomise… à en dégager toutes les dimensions plastiques (révélée par un travail de spatialisation du texte dans les partitions), musicale (dimension affirmé dès les débuts par le terme de Poèmes-Partitions) et, également physique (d’où le terme d’action, que très vite il employa).
 

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