sonore
visuel

histoire et actualité
des arts sonores
et audiovisuels

S'inscrire à la newsletter

AGENDA

Installation

"Silences électriques" de Christina Kubisch

du 23 Juillet 2011
au 18 Septembre 2011
Tout l’été, cinq créations sonores et visuelles vont habiter Noirlac. Elles sont le produit de la rencontre entre une figure majeure de l’art sonore international, l’artiste berlinoise Christina Kubisch, et un ensemble monastique cistercien sobre, magistral où continue « d’abonder la grâce ». Des œuvres qui vont entrer en résonance avec l’architecture de l’abbaye, de l’intérieur vers l’extérieur, jusqu’au jardin et son verger en caressant de lumière noire l’épiderme des murs pour en éveiller leur mémoire. « Je veux faire entendre Noirlac », déclare Christina Kubisch. « Je souhaite créer une dimension sonore, car le son est aussi important que le visuel, bien qu’il ne participe que rarement de l’émotion esthétique qu’on ressent dans un site patrimonial. Le son révèle l’espace, aiguise le regard et la sensibilité intérieure. »

Silences électriques Conception : Christina Kubisch Installations dans l’abbatiale, la salle capitulaire, le cloître et les jardins de l’abbaye Du 23 juillet au 18 septembre Tout l’été, cinq créations sonores et visuelles vont habiter Noirlac. Elles sont le produit de la rencontre entre une figure majeure de l’art sonore international, l’artiste berlinoise Christina Kubisch, et un ensemble monastique cistercien sobre, magistral où continue « d’abonder la grâce ». Des œuvres qui vont entrer en résonance avec l’architecture de l’abbaye, de l’intérieur vers l’extérieur, jusqu’au jardin et son verger en caressant de lumière noire l’épiderme des murs pour en éveiller leur mémoire. « Je veux faire entendre Noirlac », déclare Christina Kubisch. « Je souhaite créer une dimension sonore, car le son est aussi important que le visuel, bien qu’il ne participe que rarement de l’émotion esthétique qu’on ressent dans un site patrimonial. Le son révèle l’espace, aiguise le regard et la sensibilité intérieure. » Le son est tenu au silence et le silence est rempli de sons. Le compositeur John Cage nous en avait instruit. Du cloître à l’église abbatiale, Christina Kubisch nous convie à écouter, éprouver, suivre, rompre et à faire exister les silences et les sons dans l’épaisseur de l’espace. Dans la profondeur de l’abbatiale, s’accorde et s’épuise la perfection des diapasons. Dans la salle capitulaire, les photographies à la lumière noire viennent éveiller la mémoire des murs de l'abbaye. Au jardin du cloître, sous un ciel rayé de câbles, nous captons, à l’aide de casques électromagnétiques, les silences du monde collectés et enregistrés par l’artiste dans toutes les langues. Dehors, d'un obscur puits, remonte la parole de l'eau, plus loin, dans un jardin secret, se reflètent les paysages... Dominique Truco : Commissariat et texte de présentation Cette installation a été réalisée dans le cadre du Programme Odyssée – ACCR avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication

Publié par Benoît Montigné

En ce moment / À venir

Chargement des événements...