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Depuis les célèbres 4'33" de Silence de John Cage (1952) le phonotope dans lequel nous évoluons, notre façon de le concevoir et de l'écouter, est devenu une donnée essentielle et non négligeable à celui qui s'engage dans les arts sonores et la composition musicale

Depuis les célèbres 4'33" de Silence de John Cage (1952) le phonotope dans lequel nous évoluons, notre façon de le concevoir et de l'écouter, est devenu une donnée essentielle et non négligeable à celui qui s'engage dans les arts sonores et la composition musicale. L. Russolo (L'arte dei Rumori, 1913) sommait les compositeurs d'« élargir et enrichir de plus en plus le domaine des sons » jusqu'aux « bruits » de la vie elle-même : « il faut rompre à tout prix ce cercle restreint de sons purs et conquérir la variété infinie des sons bruits ». Une conquête que parachevait d'une certaine manière P. Schaeffer avec l'objet sonore qu'il formalisait en inventant la musique concrète et électroacoustique. Depuis, le « bruit » fait partie intégrante du vocabulaire de tous les artistes qui travaillent le sonore et le musical, mais dans des stratégies esthétiques et des mentalisations diverses. Alors, qu'en est-il des bruits aujourd'hui ? ont-ils conservé tout leur potentiel subversif ? sont-ils une donnée implacable à la pensée du sonore et musical ? Ou le signe fatal d'appartenance à une esthétique dominante ?
 
L'Autre musique poursuit avec ce numéro les questionnements engagés lors du colloque « bruits » qui avait eu lieu à l'ENS Louis-Lumière (cité du cinéma — Saint-Denis) dont vous trouverez les Actes en supplément accompagnés de captations vidéos et audios.


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